« IF I COULD ESCAPE, WOULDN'T IT BE SWEET ? SWEET ESCAPE » Ce matin, je me suis réveillé tôt. Très tôt. En réalité, je n'avais pas vraiment dormi cette nuit, et je crois que cela était dû au lit effroyablement incofortable. Concrètement, je crois que j'aurai été mieux à me mettre par terre avec ma petite couette. Ce qui me manquait le plus, je crois, c'était la chaleur d'un autre corps collé au mien. J'ai vraiment du mal à dormir seul. D'un autre point vue, j'avoue que je suis tout de même content d'être seul en cellule pour le moment... J'aurai du mal à partager mon quotidien avec un autre gars, pour être franc. Qu'aurions-nous à nous raconter ? Pff... Je ne veux même pas y penser. J'veux pas fréquenter les mecs de cette taule pour le moment. Pas maintenant, c'est trop tôt. J'attends encore un peu, après, peut-être deviendrais-je un peu plus bavard, plus sociable. Enfin. Je me suis assis, j'ai pris un bout de papier et une feuille. J'ai gribouillé des mots, des phrases, les papiers se sont entassés dans la corbeille. Puis tout le monde commença à se réveiller, les activités commençèrent. Aujourd'hui, je passais toute ma journée à faire de la peinture. Bien, c'est quelque chose que j'apprécie, je ne vais pas faire le difficile. Midi. Les prisonniers doivent se diriger vers le réfectoire. On se fait fouiller avant. Puis nous entrons enfin, et là, comme d'hab, l'ambiance est mortelle. Bastons, fous rires entre certains, le moins qu'on puisse dire c'est qu'ici, c'est toujours animé. Alors que je commence à me servir, je vois qu'aujourd'hui, on a une chance inouie : Y'a du fondant au chocolat pour le dessert. Croyez le ou non, mais j'aurai tué pour ne serait-ce qu'humer l'odeur du chocolat. Je l'attendais avec impatience, voilà, j'y arrive. Je prends la dernière part... Et derrière moi, j'entend un mec qui commence à râler. Je ne fais pas gaffe à ce qu'il raconte, mais voilà, il commence à m'insulter. Je jette un furtif regard en sa direction, froid. Juste ça. Il me sourie et continue de m'insulter, remarquant que les injures m'atteignent. Il me prend la tête pour que je lui passe cette part de gâteau. Je soupire, ne prend pas la peine de répondre. Je vais commencer à m'installer mais l'homme me suis. Il pose son plateau en face du mien et m'ordonne de lui donner la part. Il hurle. A mon tour, je m'énerve : 'Tu vas pas me faire chier pour du chocolat, putain d'merde ! Va t'faire foutre gros con !' Et tout de suite, une émeute se créée autour de nous. Il m'attrape par le col, pensant peut-être m'impressionner. Je lui met alors une droite d'enfer, ne cherchant même pas à comprendre. 'Va t'faire foutre putain !' Il me regarde, rageux. Il tente de me taper mais je contre attaque, c'est alors qu'une vigile arrive et nous sépare. Il continue de m'insulter, d'un coup impulsif, je lui crache à la gueule. Un autre vigile retient l'autre gars qui jure de me tuer. La vigile qui me retenait commencer alors à me traîner, l'attirant vers elle, m'ordonnant d'arrêter. Je lève la tête et ferme les yeux, je soupire. Elle me dit ensuite de la suivre. J'écoute, je suis. Nous arrivons dans son bureau, là elle s'assoit, je fais de même. Son couvre chef m'empêche de voir son visage. Néanmoins, elle me parle et m'informe qu'elle va commencer à regarder mon dossier pour voir si j'ai des antécédents. Une mèche rose dépasse. J'ouvre les yeux en grand et me lève d'un bond. Sans lui demander son avis, je lui retire d'un coup sa casquette. Sa longue chevelure rose lui retombe sur les épaules. 'Putain, Vanity !' Je l'attrape directement contre moi, ne cherchant même pas à savoir ce qu'elle en pense. Je fais le tour de son bureau pour me mettre contre elle et lui embrasser impulsivement le coin des lèvres. 'Bordel, mais qu'est-ce que tu fous là toi !?!?'

Première semaine et aucun signe de Thomas. Une semaine que je suis là, et j'en ai déjà marre de ce boulot. Je suis douée. Ca, c'est certains, je suis douée pour bosser comme vigile, le travail en lui même me soule. Oui, bon, tous les jours, y a un truc différent, je l'avoue. Mais à croire qu'on peux pas les laisser s'entre-tuer entre eux. Ce serait beaucoup plus facile. BON, j'avoue que d'un certain côté, j'aime bien ce boulot, je me sens respectée. Je l'étais avant, mais là... En réalité, je sais pas. Je m'amuse mais ce boulot m'énerve. M'enfin... Aujourd'hui je surveille le self. Parfois l'endroit le plus dangereux de la prison. Mais c'est celui que je préfère. Il y a toujours de l'action au bout d'un moment. Deux détenus qui sont pas d'accord, qui n'ont pas la même chose, un règlement de compte... Ahlala... Je regarde certains détenus, un gros dur remplis de tatouages qui fais 5 poids ma corpulence, un qui au contraire est plus menu que moi - et ça, je vous le jure qu'il faut le faire- crâne dégarni qui regarde partout avec un regard de fouine apeuré. J'aime pas son visage. Et un autre qui ressemble à un j'en-foutiste de première. Drôle de spécimen. Plus de bruit, enfin si, mais ce sont juste deux voix qui s'engueulent. Pour une mousse au chocolat ? J'aurais décidément tout vu... Et voilà que ça dégénère ! Avec un autre collègue, on se dirige vers eux, quelle surprise ! Thomas ! Je l'attrape, et le pire vers moi pour l'emmener dans mon bureau. Monsieur semble pas m'avoir reconnue. Je ne peux pas lui en vouloir, mes cheveux sont caché sous le couvre-chef. Je m'assois et sors de son dossier.

-Regardons le...

Eh... Pourquoi je sens mes cheveux tombés ? Putain, Vanity !' je lève les yeux vers lui, me lève et finit dans ces bras... Bon, je n'ai rien dit. Je souris et répond à son étreinte. 'Bordel, mais qu'est-ce que tu fous là toi !?!?' je m'éloigne et le regarde avec des yeux l'air de dire 'T'es bête ?'

-J'ai toujours voulu devenir vigile au milieu de prisonniers cinglés pour la plupart et débile pour le reste. Mais ta chère maman m'a aussi dit de venir te surveiller et subvenir à tes besoins. Alors... Je l'ai écouté. Sérieusement, ce boulot craint!

Je lui fais un grand sourire naïf comme je sais les faire.

- T'as bien du toupet de venir travailler là, tu crois pas ? Madame je tue sans remords. Alors que toi aussi tu devrais être derrière les barreaux... Bravo Vanity, t'as bien réussi ton coup. La prochaine fois, je te conseille de pas écouter ma mère. Elle pourrait te faire avaler une mygale.

-Woa woa woa ! Je le fais pas par plaisir hein. Je viens là, juste parce que j'en avais marre d'être toute seule et puis, la situation en ville était... Elle marque une pause et semble pensive, elle lui en parle ou non ? Non. Bref, la situation était chiante. Dans le pire des cas, je plaiderais la folie. Tu penses que ça marcherait ? Une mygale ? Mon dieu ! Je pars en hurlant même avec un flingue sur ma tempe.

Elle fit le signe de se tirer une balle dans la tête. Elle avait parlé avec un ton excité, enfantin presque boudeur comme elle sait si bien le faire. Vanity n'est pas connu pour sa maturité, non, elle déteste ce mot. Bien qu'elle puisse faire face à certaines situations avec un sang-froid impressionant, le reste du temps, elle reste quelqu'un d'assez... Relâchée voir barré dans son genre. M'enfin bref. Elle s'assoit en face de Damon et le regarde;

-Sinon, toi, Monsieur j'suis face de celle qui bossait pour moi mais qui est a le pouvoir, comment ça se passe ici ?

Thomas F. Keegan a écrit:

Thomas & Vanity «If I could escape...» Pas par plaisir ? Je prends un air perplexe. Qu'es-tu venue chercher là, Vanity ? Elle joue la carte de la fille relâchée, tant qu'elle paraîtrait presque immature. Je soupire longuement, déjà extenué par son sale caractère. Je me rappelle avoir éprouvé un petit faible pour elle fut un temps. Elle était tombée amoureuse de moi. A cet instant, je la voyais comme une amie, une véritable... Puis quand j'ai su, j'ai compris pourquoi elle se dévouait tant à moi. Ce serait un peu direct de dire que de ce fait, j'ai pu l'utiliser, mais malheureusement, c'est bien la vérité, au fond... Triste vérité. Je n'ai jamais voulu directement la diriger, la manier. Mais il y avait des ordres à donner et Vanity était la seule en qui j'avais une confiance aveugle. Malheureusement, accorder un peu de ma confiance à d'autres personnes m'a fait attérir à Pandora Hell. Voilà, quand on se montre un tant soit peu gentil. J'aurai dû être cruel et sans pitié. Je l'étais, mais pas pour mes hommes. J'aurai dû. Je regarde un peu partout autour de moi, ce bureau de vigile qui est maintenant le sien. Moi, je n'ai plus de bureau. Un soupir interne. Voilà. Toute cette situation ne m'inspire que ça, de longs soupirs de fatigue. La folie ? Evidemment. Elle, elle pourraît se le permettre vu ses troubles. Un légèr sourire prends place sur mes lèvres. Ahh, Vanity. Quand il s'agit d'araignées ou autres insectes, je crois que tu n'es pas apte à écouter quoi que ce soit ou à concevoir quelque chose. Que pourrais-je te répondre ? - T'as pas changé. J'hausse les paumes, les montre au ciel et lève le regard égalemment. Pourquoi Diable aurais-tu changé ? Je laisse tomber mes bras le long de mon corps et baisse un peu la tête. Elle s'asseoit en face de moi, nous sommes séparés par son bureau. Sa question me fait changer très vite d'humeur. Je pose mon poing sur la table et lui lance un regard classé, l'air crispé. Je ne peux desserer la mâchoire. Je me cale un peu mieux dans ma chaise, pose mon dos contre le dossier. Je la regarde de haut. - Tu ne te rends pas compte du calvaire que c'est d'être ici. Je comprends même pas que tu aies accepter de venir là.[/b] Être vigile dans une prison. Quel beau métier pour une femme, vraiment... Surtout une femme comme elle. Ce qui me gênerai plus que tout, c'est qu'elle joue de ça, qu'elle me nargue. Je crois que je n'aurai aucun scrupule à devenir cruel avec elle, puisque de toute façon je suis condamné à rester là. Ca me tue vraiment.

CRÉDIT - CSS

Je l'écoute et hausse les épaules. S'il savait. -En réalité.. Ta mère et moi avons fais un marché. Elle s'occupe de régler une de mes affaires mais en échange je dois faire en sorte que tu te sente le mieux ici. Je dois faire ce que tu veux, ou du moins te rapporter ce que tu veux, je dois garder le même rôle qu'avant et pour être honnête, du moment que tout se passe bien, que tu ailles bien, il ne devrait pas y avoir de soucis. - Et puis au pire s'il m'arrive quelque chose, ce n'est pas si grave que ça. J'aurais sûrement ce que je mérite. Et puis autant être honnête, je serais débarrassé de cette voix. Je le regarde et lui sourit. Ne craint rien, je ne te ferais pas de mal. - De plus, il me semble que t'as besoin d'info sur ce qu'il ce passe dehors non ? Savoir si ceux qui t'ont balancés sont là ou pas... Et bien ils ne le sont plus. Ils sont partis quand on a su que c'était eux, mais ils ont été rattrapés et l'ont payé - Ça ne changerait pas grand chose, mais je me devais de lui faire savoir. -Avec le temps, tu devrais mieux t'intégrer dans cette prison, avoir de la notoriété, tellement qu'ils auront peur de toi, et quand ce sera le cas, ce sera mieux. Bon, tu dormiras encore plus mal si jamais t'as des ennemis, mais comme je l'ai promis, je surveillerais tes arrières mine de rien. Je te dois bien ça -